mercredi 20 mai 2015

Listes des candidats CFDT - Élections des représentants du personnel — 2 au 8 juin 2015


Pour le Comité d’Entreprise

Collège cadres


Titulaires
Suppléants
Ricardo SAEZ                  
Françoise RIBEL     
Julie MOKHBI                   
Christelle CROS       
Jean-Philippe CHEMIN   
Christine NOEL      
Sévérine URBAIN            
Claude PROUHA   


Collège employés et techniciens


Tianly CHARPENTIER  
Stéphanie RZAD       
Collège unique : employés, techniciens, cadres


Titulaires
Suppléants
Christine NOEL             
Brigitte FOURGEREAU 
Brigitte ROUMIEU         
Jean-Philippe CHEMIN  
Mathieu COUSINEAU   
Sabine DREYFUS          
François DESRIAUX     
Isabelle LEGEAY            
Ricardo SAEZ               
Isabelle VILESPY            

Rencontrez et échangez avec les candidats CFDT


Pour les délégués du personnel


 Dans le cadre de l’heure d’information syndicale (prise sur le temps de travail), les candidats CFDT invitent les salariés FNMF à une rencontre pour parler de la situation de l’entreprise et des enjeux économiques et sociaux actuels, ainsi que des orientations que l’équipe CFDT propose pour y faire face dans les 3 années à venir.
Cette réunion (qui n’est pas une réunion intersyndicale) aura lieu le mardi 26 mai entre 12h30 et 13h30 en salle A-B du RDC. (Vous ne devez pas débadger pour y assister, cette heure est prise sur le temps de travail).

Pour une gestion plus humaine des ressources

La boule au ventre le matin, la crainte de relations tendues avec ses collègues ou sa hiérarchie, le sentiment de ne pouvoir faire un travail de qualité… En quelques années, les salariés de la FNMF ont découvert le mal-être au travail. Parfois au détriment de leur santé, souvent au détriment de l’efficacité du travail et de l’image de la Fédération vis-à-vis des mutuelles.

Depuis plusieurs années, les élus CFDT tirent la sonnette d’alarme sur cette évolution. Le plus souvent, la réponse de l’entreprise a été de minimiser les problèmes et leurs liens avec la situation de travail, préférant invoquer d'hypothétiques difficultés d’ordre personnel chez les collaborateurs. Des formations sur les risques psychosociaux (RPS) ont bien été organisées pour les managers, mais, comme le problème relève davantage de l’organisation du travail que du comportement individuel des « chefs », cela n’a pas changé grand chose… La direction s’est empressée de vite enterrer le sujet. Aucun bilan n’en a été tiré, aucune information n’a été faite ni aux représentants du personnel ni au CHSCT et la dégradation continue.

Indispensable innovation sociale et managériale ! 

Pourtant, le mal-être au travail n’est pas une fatalité. La pression sur les salariés, l’intensification du travail, le management tatillon et déresponsabilisant à coups de procédures et de prescriptions ne sont pas inévitables. D'autant qu'elles ne sont pas le gage d’un travail plus efficace.
C’est même plutôt le contraire et les experts prennent progressivement conscience que ce type de management génère un formidable gâchis, humain et économique. De nouveaux modes de gestion des entreprises sont ainsi préconisés. Ils mettent l’accent sur l’autonomie et la responsabilité des collaborateurs, sur les marges de manœuvre qu’il convient de redonner à l’encadrement intermédiaire, sur l’expression des salariés sur leur travail, sur la nécessité de faire entrer (enfin !) un peu de démocratie dans l’entreprise…
Bref, une démarche plus respectueuse de l’engagement des salariés dans leur travail, moins directive, basée davantage sur la coopération et la solidarité entre salariés que sur la performance individuelle ou la compétition.

Au cœur de l’économie sociale (et solidaire!), la Fédération ne peut ignorer la nécessité d’évoluer en ce sens. Face à une situation économique tendue et dégradée, c’est bien maintenant que nous devons faire preuve d’innovation sociale et managériale.

C’est incontournable ! « Réenchanter » le travail, lui redonner du sens, partir du travail réel pour définir le management et non l’inverse, c’est ce sur quoi la CFDT s’engage pour la prochaine mandature. La défense de l'emploi et la conquête d’un autre management seront au  cœur de nos priorités pour les prochains élus du personnel, au CE, au sein des délégués du personnel et, bien sûr au CHSCT.

SOUTENEZ NOS REVENDICATIONS EN VOTANT POUR LES CANDIDATS CFDT AUX ÉLECTIONS DES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL ET DU COMITÉ D’ENTREPRISE DU 2 AU 8 JUIN PROCHAINS

lundi 4 mai 2015

Comment améliorer l’efficience maison ? 2 propositions CFDT immédiatement applicables

En ces temps difficiles où les mutuelles demandent à la Fédé d’être à la fois plus efficiente et moins chère, nous proposons à la direction deux mesures qui n’ont pas besoin de la validation de l’AG ou du congrès pour être adoptées et qui ne coûtent pas un centime.


1. SIMPLIFIONS LES CIRCUITS DE VALIDATION 


Ils entravent l’activité, desservent notre image et démotivent les salariés. Quelle que soit la direction, le constat est le même : de plus en plus de salariés travaillent dans l’urgence. Les commandes pleuvent, toutes plus importantes les unes que les autres : il faut rédiger un texte, réaliser une étude, préparer un rapport, présenter voire déterminer la position de la Fédération et ce dans les plus brefs délais.
En toute logique, les collaborateurs, conscients de la nécessité pour une fédération comme la nôtre de se montrer réactive, laissent alors de côté leur travail quotidien et / ou travaillent tard le soir pour faire face à ces demandes. La plupart du temps, ces efforts permettent de les honorer dans les délais impartis. C’est alors qu’entre en jeu une autre dimension temporelle : celle de la validation du travail accompli. Une phase curieusement moins soumise aux urgences, qui, au gré des allers-retours ou des emplois du temps des chefs, des petits jeux de pouvoirs entre égo sur-vitaminés, peut s’étirer sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
Résultat :
• l’urgence urgentissime est dépassée,
• la Mutualité ne s’est pas exprimée sur le sujet et les autres acteurs ont fait sans,
• les mutuelles se demandent «Mais à quoi sert la Fédé ? » et manifestent leur impatience,
• les efforts consentis l’ont été en vain et la démotivation se fait sentir,
• accessoirement, le(a) salarié(e) sur qui a porté l’urgence, doit en plus supporter l’impatience et les critiques des mutuelles. Il finit en toute logique, passablement dégoûté.

C’est un carton plein d’inefficience !
Organisons des circuits plus courts, plus réactifs et plus respectueux du travail demandé aux collaborateurs.

2. STOPPONS L’ARMÉE MEXICAINE ! 


Ce syndrome alourdit la structure hiérarchique et la chaîne de décision.
C’est une situation paradoxale que nous vivons depuis deux ans : poussée par la recherche d’économies, la direction s’emploie à réduire l’effectif (-26 CDI entre fin 2012 et 2014) et surveille la masse salariale comme le lait sur le feu.
Et pourtant ! Alors que l’on supprime des emplois opérationnels, on embauche dans le même temps, et de préférence à l’extérieur, des chefs ou des adjoints de chefs, mieux payés que les partants. Une politique qui rend le millefeuille Vaugirard de plus en plus indigeste.
Bilan de l’opération : malgré une réduction de l’effectif de 8% en 3 ans, la masse salariale est restée stable entre 2012 et 2014.
Cherchez l’erreur ! Nous demandons donc à la direction de changer sa politique des ressources humaines : en donnant la priorité à la conservation des emplois réellement opérationnels, en arrêtant de gonfler le nombre des « responsables de quelque chose » venus de l’extérieur, en favorisant la promotion interne et en reconnaissant et récompensant à sa juste mesure, le travail réel car il constitue la véritable valeur ajoutée de la Fédération.

EPIDEMIE DE DEPART AU POLE RH

Mais quelle épidémie frappe le personnel du PRH ? Pourquoi tout le monde se sauve ou veut partir soudainement à la retraite ? Après le départ en 2014 de 2 salariées ayant 10 et 15 ans d’ancienneté, voilà qu’une nouvelle collaboratrice (25 ans d’ancienneté) annonce son départ. Décidément, c’est dur la vie au PRH quand on appartient à l’ancienne équipe ! D’ici que des esprits mal placés en déduisent que la nouvelle direction ne veut pas des anciens…