En ces temps difficiles où les mutuelles demandent à la Fédé d’être à la fois plus efficiente et moins chère, nous proposons à la direction deux mesures qui n’ont pas besoin de la validation de l’AG ou du congrès pour être adoptées et qui ne coûtent pas un centime.
1. SIMPLIFIONS LES CIRCUITS DE VALIDATION
Ils entravent l’activité, desservent notre image et démotivent les salariés. Quelle que soit la direction, le constat est le même : de plus en plus de salariés travaillent dans l’urgence. Les commandes pleuvent, toutes plus importantes les unes que les autres : il faut rédiger un texte, réaliser une étude, préparer un rapport, présenter voire déterminer la position de la Fédération et ce dans les plus brefs délais.
En toute logique, les collaborateurs, conscients de la nécessité pour une fédération comme la nôtre de se montrer réactive, laissent alors de côté leur travail quotidien et / ou travaillent tard le soir pour faire face à ces demandes. La plupart du temps, ces efforts permettent de les honorer dans les délais impartis. C’est alors qu’entre en jeu une autre dimension temporelle : celle de la validation du travail accompli. Une phase curieusement moins soumise aux urgences, qui, au gré des allers-retours ou des emplois du temps des chefs, des petits jeux de pouvoirs entre égo sur-vitaminés, peut s’étirer sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
Résultat :
• l’urgence urgentissime est dépassée,
• la Mutualité ne s’est pas exprimée sur le sujet et les autres acteurs ont fait sans,
• les mutuelles se demandent «Mais à quoi sert la Fédé ? » et manifestent leur impatience,
• les efforts consentis l’ont été en vain et la démotivation se fait sentir,
• accessoirement, le(a) salarié(e) sur qui a porté l’urgence, doit en plus supporter l’impatience et les critiques des mutuelles. Il finit en toute logique, passablement dégoûté.
C’est un carton plein d’inefficience !
Organisons des circuits plus courts, plus réactifs et plus respectueux du travail demandé aux collaborateurs.
2. STOPPONS L’ARMÉE MEXICAINE !
Ce syndrome alourdit la structure hiérarchique et la chaîne de décision.
C’est une situation paradoxale que nous vivons depuis deux ans : poussée par la recherche d’économies, la direction s’emploie à réduire l’effectif (-26 CDI entre fin 2012 et 2014) et surveille la masse salariale comme le lait sur le feu.
Et pourtant ! Alors que l’on supprime des emplois opérationnels, on embauche dans le même temps, et de préférence à l’extérieur, des chefs ou des adjoints de chefs, mieux payés que les partants. Une politique qui rend le millefeuille Vaugirard de plus en plus indigeste.
Bilan de l’opération : malgré une réduction de l’effectif de 8% en 3 ans, la masse salariale est restée stable entre 2012 et 2014.
Cherchez l’erreur ! Nous demandons donc à la direction de changer sa politique des ressources humaines : en donnant la priorité à la conservation des emplois réellement opérationnels, en arrêtant de gonfler le nombre des « responsables de quelque chose » venus de l’extérieur, en favorisant la promotion interne et en reconnaissant et récompensant à sa juste mesure, le travail réel car il constitue la véritable valeur ajoutée de la Fédération.
EPIDEMIE DE DEPART AU POLE RH
Mais quelle épidémie frappe le personnel du PRH ? Pourquoi tout le monde se sauve ou veut partir soudainement à la retraite ? Après le départ en 2014 de 2 salariées ayant 10 et 15 ans d’ancienneté, voilà qu’une nouvelle collaboratrice (25 ans d’ancienneté) annonce son départ. Décidément, c’est dur la vie au PRH quand on appartient à l’ancienne équipe ! D’ici que des esprits mal placés en déduisent que la nouvelle direction ne veut pas des anciens…